Aura pense qu'elle pourrait faire bien mieux que la Présidente Victoria. Aura pense, d'ailleurs, qu'elle pourrait faire bien mieux que tout le Cristarium réuni.
Elle a de bonnes intentions, mais sa jeunesse lui confère témérité, entêtement et bêtise, tandis que son éducation la hisse à grand-peine vers une certaine sagesse triviale.
En toute occasion, elle est têtue, snob et autoritaire.
Elle n'est pas dénuée d'ambition, ne reculant devant rien pour réaliser ses desseins. Ne vous fiez pas à son apparence : Aura n'hésitera pas à manipuler et tromper si cela sert ses intentions. Disons qu'elle a appris à se défendre très tôt, avec les armes les plus importantes qu'une jeune femme de son statut peut posséder ; ses yeux et ses oreilles.
Elle est, par ailleurs, très douée pour insulter son interlocuteur de manière détournée. Elle a une haute opinion d'elle-même et estime que le peuple ne lui donne pas les égards qu'elle mérite. Comme vous l'aurez deviné, le peuple en question, athée, a rarement envie de l'inviter au barbecue communal de fin d'été.
L'état du Cristal d'Ilgarde a de lourdes conséquences sur sa santé. Une partie d'elle vit dans un pays mystérieux de songes bizarres et délirants, surtout quand le sommeil vient la prendre. Elle dort mal, des visions troublent son sommeil et elle ne sait pas démêler le vrai du faux.
Les poussées et ambitions d'Aura se heurtent au mépris du gouvernement Ilgardien, qui ne voit en le Cristarium qu'un ramassis de bêtises maintenant que leur cristal les a laissés tomber. Mais Aura en est convaincue, elle le sait, elle le sent : tout n'est pas terminé ! Le Cristal est là, elle le sent encore, Il ne les a pas abandonnés ! Ne reste qu'à convaincre le peuple affamé de cette vérité, et le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'une croisade suicidaire.
Elle est généralement très démonstrative en ce qui concerne ses émotions, et se comporte comme une gamine. Elle s’enthousiasme facilement, se fâche tout aussi vite, et boude. Cela ne l’empêche pas de fomenter des coups bas avec la même insouciance.
• C'est une vraie feignasse, et elle se ferait porter sur un trône par deux
larbins assistants toute la journée si elle le pouvait. Malheureusement, la détente n'est pas souvent à son programme.
• Elle porte un soin très, très attentif à ses vêtements.
• Ses colères sont
vraiment effrayantes.
Physique:
Avec ses longs cheveux d'ivoire, son teint satiné et ses lignes trop impeccables, elle est dotée de la même beauté révoltante que ses collègues Prêtresses: d'elle émane un mélange de délicatesse et d'audace soigneusement maîtrisés, une froideur qu'atténue parfois un sourire facile.
Son regard est pourtant trompeur, car, en grand comédienne, elle aime à se donner des airs d'innocence, qu'elle sait être en concordance parfaite avec son physique. Son sourire est si poli et si doux... Elle inspire immédiatement la confiance. Elle est d'apparence fluette et fragile, sans force et sans danger pour quiconque. Et elle en joue.
C'est ses apparats et son attitude qui vous informeront qu'elle n'est pas une citoyenne lambda ; Aura n'est pas n'importe qui et tient à ce que vous le sachiez. Elle est vêtue comme une dame de la haute, ce qu'elle est, affectionnant tout particulièrement les robes et motifs compliqués. Son accoutrement ne laisse pas de doute quand à son appartenance au Cristarium tandis que son diadème vient effacer les derniers doutes la concernant : c'est bien une Prêtresse.
Ses mains sont tremblantes et ses mouvements parfois hasardeux. Elle perd l'équilibre assez facilement et ne sait absolument pas se battre, malgré les nombreux cours. Ses sourcils sont toujours légèrement froncés, comme si la jeune fille était en permanence en proie à un dilemme, à une préoccupation.
Réputation
Dans son propre pays, ce n'est pas bien fameux. Ilgarde a perdu foi, et toutes les demandes d'Aura sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Elle est, pour l'instant, considérée comme une accessoire inutile du clergé, que la majorité du peuple méprise.
En-dehors d'Ilgarde, c'est une parfaite inconnue, grâce aux décrets d'Amérys et Xantu déclarant la séparation entre leur clergé et celui de Norwen et Ilgarde.