Traits de caractère: 
Qu'on se le dise. Les deux premiers qui peuvent vous venir à l'esprit lorsque l'on rencontre Wilhem sont sans doute ''Connard'' et ''Taré''. Et c'est à moitié vrai.
En ce qui concerne le premier, oui Wilhem peut être un véritable connard s'il le veut bien et il le veut assez souvent. Il n'est pas d'un naturel sociable. Voire légèrement misanthrope. Disons que lorsque l'on vit entre deux mondes, il y a de quoi agir bizarrement. Personne ne voulait avoir affaires avec un gamin qui parlait seul et racontait à qui voulait l'entendre qu'il voyait les morts. Les gens se sont éloignés de Wilhem et Wilhem s'est éloigné des gens. Il a grandi ainsi, avec pour seule présence continuelle, celle de Hedi.
Les comportements de l'âme de sa sœur ont une tendance à faire fuir les gens. Car bien souvent, elle effraie quiconque approche son frère par pur amusement. Une sale petite race de plus.
Les deux jumeaux ont approximativement le même caractère. Ils sont têtus, bornés, fiers, et incroyablement... puériles par moment. Ils sont tous deux susceptibles et passent le plus clair de leur temps à se lancer mutuellement des piques. Et passe donc un temps fou à s'engueuler. Le reste du temps, il peut leur arriver d'être très complices. Et il est qu'à de rares occasions, Hedi agisse avec son frère comme une mère poule ou qu'elle ait simplement tendance à le surprotéger.

C'est dire que notre chasseur ne se soucie que peu de sa propre sécurité. Il assez impulsif, réfléchit rarement avant d'agir et donc clairement inconscient par moment. Ce type d'agissement lui vaudra bon nombre de cicatrices, mais surtout la qualité si bien connue de ''Bourrin''. Eh oui Will est un homme un vrai, un mâle alpha, aussi bestiale que les trucs qu'il chasse.
Cette caractéristique d'ours des montagnes se manifeste à travers un autre de ses comportements, et non des moindre, Will est vulgaire. Passons sur le fait que, pour lui, les insultes sont simplement des ponctuations de phrases ou de basiques adjectifs qualificatifs. Ce qui rend la conversation avec autrui plus compliqué qu'elle ne l'est déjà pour notre cher albinos. Les douceursd e la langue tel que ''bonjour'', ''merci'', ''vous êtes bien agréables, Sir, de-'' ne font pas partie de son vocabulaire. Il ne connaît pas. Ou plutôt si, cependant il n'utilise les politesses que lorsqu'il y a une charmante créature en vue (à savoir, une femme).

Car oui, autre chose, Wilhem chasse aussi bien la donzelle que les monstres au grand d'espoir d'Hedi. Cette dernière tantôt jalouse, tantôt mère poule, laisse rarement des occasions à son frère des occasions de trouver quelqu'un pour réchauffer un peu son lit. Petite annonce Mesdames, Will à un goût prononcé pour les femmes de caractère.
Eh oui, bien qu'il soit tout ce que l'on pourrait qualifier de viril Wilhem n'a malheureusement pas eu l'occasion de faire son Œdipe et il se cache donc au fond de lui un petit soumis et il affectionne donc les dames capables de lui tenir tête ou de le gérer. Hedi en fait partie, mais si l'on oublie le fait qu'elle soit concrètement morte et n'a donc plus de corps physique... c'est sa sœur bon Dieu à quoi vous pensiez ?!

Mais malgré tout ce dont nous venons de traiter, Will garde au fond de lui un peu de tendresse. Pour les oiseaux. Le chasseur a un faible pour les bêtes à plumes. Ce sont les seuls êtres vivants méritant son amour, le reste du monde n'en vaut pas la peine. Il a d'ailleurs chez lui une petite volière d'une dizaines d'oiseaux dont il s'occupe avec minutie.
Parlons-en de sa minutie. Wilhem est ce que l'on pourrait qualifier de légèrement trop maniaque et perfectionniste sur les bords. Tout doit être parfait et contrairement à ce que l'on pourrait penser en le voyant son domicile est un havre de propreté et de rangement. Digne d'un magazine de décoration d'intérieur. Par extension il est exigeant, autant avec les autres qu'avec lui-même et bien qu'il soit vulgaire et impoli il attache beaucoup d'importance au respect. Dans les gestes plutôt que dans les mots. Surtout envers lui-même.
Car Monsieur est fier, orgueilleux même. À un point tel que s'en ait parfois ridicule. Bah attendez, avec un physique d'Apollon comme le sien enfin. Y a de quoi être fier non ? Ce n'est tout le monde qui peut se vanter d'avoir un tel charisme, ceux qui tenteraient de lui prouver le contraire n'ont qu'à bien se tenir. Tantôt moqueur, tantôt condescendant, s'il estime que vous le méritez, accrochez pour qu'il vous considère comme son égale. D'une manière plus générale, par orgueil et fierté il planque tout ce qui pourrait ressembler à une faiblesse. Comme la plupart des gens me diriez-vous. Mais son impulsivité dont nous avons parlé plus tôt peut parfois le trahir à ce niveau là.

Enfin, s'il jouit de sa petite réputation en tant que chasseur c'est qu'il la mérite. C'est un bon chasseur, indéniablement. Ce n'est certes pas le plus expérimenté et ce n'est pas encore le meilleur, mais en 30 ans de chasse il a eu l'occasion d'affiner ses techniques de chasse et de connaître la plupart de ses proies. Un fin limier en somme.
Il est stratégique et calculateur, doté d'une intelligence qui ne se manifeste que dans ce cadre-là, la chasse. Il possède un excellent instinct bien qu'il n'égale pas celui des habitants de Xantu. Il doit en être loin, c'est même d'une toute autre catégorie, mais il se débrouille bien. Pour le pistage, ma traque et pour tuer ses proies. Chose qu'il fait exclusivement à l'arme blanche, bien qu'il utilise parfois des armes à feux, selon la bête. C'est qu'il tient à ne pas trop abîmer la dépouille.
Wil vit de la chasse en revendant tout ce qui est exploitable sur une carcasse de monstre. Cela ne l'empêche pas de chasser à la demande. Ou de matériaux spécifiques, ou pour éliminer la menace, du moment qu'il est payé, il accepte. Il ne fera jamais, ô grand jamais une chasse qui ne lui rapporterait rien. Car il est avare, matérialiste et par extension, possessif. Aussi bien avec les objets qu'avec les gens. Pour le peu de personnes qui pourraient, potentiellement, avoir la chance (ou pas) de faire partie de ses proches.


Ton physique: 
Un noir complet. Dans la chambre silencieuse, on n'entend que la respiration du locataire de ces quartiers, jusqu'à ce que le bruit strident du réveil retentisse à un volume fou pour réveiller l'albinos.
Il doit être 5:30, il n'a jamais trop dormi, mais bref. Le ''jeune homme'' de 42 ans se tire lentement de son lit après avoir coupé la violente sonnerie de son téléphone. Wilhem reste assis un petit moment sur son lit, sa tête en poids mort dans ses mains, puis se dresse du haut de son mètre quatre-vingt sept et traîne des pieds jusqu'à la salle de bain. Il y allume la lumière et ferme la porte derrière lui, bien qu'il vive seul. Il plisse les yeux, c'est dire qu'il a les yeux fragiles, l'albinos. Quasiment aucune pigmentation, juste la couleur rouge sombre de sa rétine qui ne se cache que derrière le voile quasi invisible d'un bleu trop pâle, à moitié effacé. Deux pierres de rubis chaussées dans ses orbites, sous des sourcil un peu épais, blancs, à peine discernables sur son teint laiteux.

Il s'avance vers le lavabo, ouvre légèrement l'eau et s'arrose le visage avant de passer une main dans ses cheveux blancs, plus ou moins long sur le haut de sa tête et à mesure que l'ont descend vers ses oreilles et sa nuque ils se dégradent en longueur jusqu'au demi-centimètre de long.
Il relève son visage, légèrement plus réveillé vers le miroir. C'est vrai qu'il était quand même beau garçon. De manière tout à fait objective, ou presque.
Il a le visage un carré, les lèvres larges, presque pulpeuse, les pommettes et la mâchoire saillantes, mais le menton rond. Son nez est cassé, force de bagarres stupides, et du coup un peu large, mais rien de laid. Loin de là, cela s'accorde parfaitement à la structure de son visage, décoré çà et là par quelques discrètes taches de rousseur. Il attrape son rasoir et sa mousse et se débarrasse de la barbe qui devenait un peu trop longue et qui habillait le bas de son visage et le haut de sa gorge. Elle est large sa gorge. Sa pomme d'Adam est assez marquée et invite avec insouciance à glisser son regard vers sa clavicule qui guide vers ses épaules larges, carrées, et son torse.
Sur son épaule droite se dessine des pétales de bleuet des champs, l'illustration de la plante descend le long de son bras, sur les courbes des muscles marquées et des quelques veines apparentes, jusqu'à sa réelle base, son poignet. Large, tout comme son jumeau de gauche. Ce dernier est lui habillé d'un dégradé de pointillés noirs qui en se continuant sur l'avant-bras du chasseur qui forme un aplat d'encre noire dessine un aigle aux ailes déployées, s'enroulant autour de son avant-bras.
De larges poignets donc, bases solides pour des mains tout aussi larges, pourtant allongées. Un peu séchée et abîmées à force du froid. Sur chacun de ses poings, sur ses phalanges proximales sont encore tatoués, des mots. ''IRON'' sur les quatre de droite et  ''GOLD'' sur celui de gauche.
Ses pectoraux sont plutôt rond, ressortant plus vers les extérieurs et légèrement moins marqués vers l'intérieur. Une pente douce jusqu'au creux qui délimite le droit du gauche. Sous le droite, sur son grand dentelé, est inscrit à l'encre ''Carry on my Wayward Son'', en souvenir de son père.
Tout juste en dessous, sa taille large n'est que tout juste marquée et glisse en V tout juste suggéré jusqu'à ses hanches. Il a les abdos très peu marqués, tout juste esquissés, mais bien présent.  Quelques cicatrices parsèment sa peau blanche.

Il se tourne un peu, de profil il a les épaules qui dessinent une large courbe et son dos se termine en une petite cambrure. Cette dernière est accentuée par le galbe assez flatteur de son fessier(Si vous êtes curieux et que vous avez une TI82, la courbe exacte équivaut à y=-(sin(x^(1.7/6)+4)+(1/x))+10 ). Ah ça c'est sûr, il a un bon cul. Il lève le bras gauche pour afficher les chiffres romains et la courte phrase en germanique qui compose un tatouage de plus. Ses lèvres s'étirent en un sourire satisfait alors qu'il se tourne davantage, tenant désespérément d'imiter un hibou qui tournerait sa tête à quatre vingt-dix degrés. Au-dessus de sa fesse droite, un aigle noir, à nouveau, qui pourrait aisément ressembler à des armoiries (il a un faible pour les bêtes à plumes, oui) et quelques autres cicatrices çà et là dans son dos. Résidus d'accidents de chasse, de bagarres et d'entraînements intensifs.
Sous ses hanches droites, il a les cuisses un peu larges, dût à son éternel jogging matinal, et pour ce qu'il y  a entre les deux, je vous laisse le loisir de l'imaginer ou de le découvrir vous-même.
Il a les jambes musclées et au bout de ces dernières, il chausse un quarante-deux.

L'étude narcissique terminée, il se lave rapidement les dents, passe un coup de déo et enfile un simple haut en coton, un pantalon ample qui pourrait s'apparenter à un jogging et sort de la salle de bain. Il se chausse ensuite avec des chaussures qui assurerons le confort de sa course. Son sweat pour le froid, une petite bouteille d'eau et une serviette dans un sac à dos, puis il quitte sa chambre et son appartement pour aller courir.

Il rentre vers les 7:20 la plupart du temps, il reprendre la salle de bain, le temps d'une douche et de se rhabiller. Il enfile une tenue basique, il ne chassera pas aujourd'hui, sauf nécessité. Il se recoiffe rapidement devant le miroir, et le voilà ressortit. Une veste noire à col rond sur les épaules et des baskets un peu plus usées aux pieds, il sort de sa chambre pour aller boire un café.

Ta réputation: 
Dans sa profession il jouit d'une petite réputation de bon chasseur. Il est connu par ses collègues chasseurs pour parler seul parfois. Généralement, il n'est appréciable que si l'on prend la peine de bien le connaître, sinon, peu de monde le côtoie.

      Je suis né avec un don étrange, la capacité de voir ce qu'aucun être humain n'a pu voir. Tout se mélangeait dans ma tête. Les images, les sons, les odeurs...

C'était encore à l'aube de la nouvelle année. Le 18e jour du premier mois. Tôt dans la journée. Quoique tout avait commencé beaucoup plus tôt dans la nuit. La douleur, la souffrance...
Les contractions lui déchiraient le ventre, lequel de nous deux, Dieu seul sait. Peut-être toi, peut-être étais-tu déjà morte à ce moment-là. Et que la douleur et le chagrin l'ont emportés en même temps que toi. J'en sais rien, pour moi tu as toujours été là.
D'aussi loin que je me souvienne. Tu as toujours été là, depuis le début. J'avais peur de toi. Papa aussi. Il pensait parfois que tu étais l'esprit de Maman qui revenait le "hanter" d'une manière ou d'une autre. Qu'elle nous protégeait, frustrée d'être absence pour le faire comme elle l'aurait pu. Comme elle l'aurait voulu. Elle était là parfois. Je la sentait, elle me paraissait si douce, mais si triste. Tu la sentait toi aussi ? C'est que d'après Papa, vous avez le même caractère. J'en ai sans doute hérité aussi. Entêtés au possible.

Personne ne pouvait te dire quoi faire, pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mais tu es comme un lion en cage. Tu ne peux partir. Je ne peux pas me séparer de toi. Et ça t'énerve, je le sais. C'est pour ça que tu étais parfois aussi effrayante.
Autant pour moi que pour les autres. Ce monde à toujours compter des gens aux dons spécifiques, cela fait partie des acquis de nos sociétés. Mais qui pouvait comprendre quand je te demandais, que je t'ordonnais d'arrêter tes petits jeux, de calmer tes crises.
Au début on me prenait pour un gamin suffisamment fou pour avoir un ami imaginaire. Puis un enfant un peu bizarre. Peut-être aujourd'hui encore certains me prennent pour un fou quand j'arrive à bout de tes scènes et que je hurle soudainement dans le vide qu'il faut que tu arrêtes. Ou encore que je passe dix bonnes minutes à m'engueuler avec toi. Tout le monde a toujours pensé que j'étais peut-être dans un autre monde, peut-être est-ce le cas.
Après tout je capte des choses, dont je sais pertinemment qu'elle n'appartiennent pas à cette atmosphère,  ce lieu, ce moment... Je ne saurais jamais vraiment l'expliquer...
Peut-être que toi et moi sommes bloqués entre deux lignes, incapable d'aller d'un côté ou de l'autre. Ou alors est-ce juste ce don qui nous donne cette impression ? Tu penses que tu l'aurais eu aussi ? Oui, sans doute que oui. Sinon nous en serions pas liés l'un à l'autre comme ça. J'ai grandi avec ta constante présence, tes crises effrayantes, tes instants de douceur.
Puis il y avait les autres. Ces présences qui m'étaient inconnues, toutes singulières. Les frissons, les voix, murmures ou hurlements lointains, parfois des pleurs, ou des rires. Pas une seconde dans ma vie je n'ai jamais été complètement seul. Jamais.

Je me souviens n'avoir souhaité que ton départ. Tu m'oppresses. Ta présence constante me gêne, comme si la sensation d'avoir toutes ces autres présences autour de moi ne suffisait pas. Bien qu'elle ne soit pas aussi opposantes et perpétuelles que la tienne. Mais elles sont bien plus inquiétante.
Je t'ai haïs, maudite, tout.
Malgré mon ego et ma constante détermination a vouloir plus que les autres, parfois, à cause de toi, j'en arrivais à ne vouloir être qu'un adolescent de plus qui voulait devenir chasseur. Je ne voulais pas être remarqué pour ce que tu étais capable de faire. Je voulais être remarqué pour mes capacités. Avec le temps j'ai fini par y arriver, plus ou moins. Aujourd'hui je dois être un des meilleurs chasseurs de Norwen, mais ce n'est qu'à moitié grâce à toi.
Pour le reste, j'ai fait avec ce que Papa m'avait apprit.

Il n'avait plus que moi. Son garçon, la prunelle de ses yeux. Même si abstraitement tu étais toujours là, il ne pouvait avoir de toi qu'un vague frisson. Et ça le frustrait. Donc il m'a aimé pour deux, éduqué pour deux. Il faisait son maximum pour qu'on soit une famille, malgré tout.

J'avais 16 ans. Je me souviens du froid. On n'avait jamais connu de tel froid, pas depuis la construction du Dôme. Le blizzard avait plongé les étendues neigeuses autour de la capitale dans une léthargie qui a duré une semaine.
Je me souviens être resté à la maison à cause d'une fracture du fémur lors de ma dernière avec Papa. J'avais chuté d'un rocher. Et sans doute que si tu n'avais pas maintenu ma jambe de force Hedi, je m'en serais pas aussi bien sorti. Cependant, avec deux bras en moins pour au moins un mois, Papa avait dû accepter plus de missions de chasse. Et, voilà deux jours qu'il était parti quand la tempête s'était levé à quelques kilomètres de Technologia.
Il n'est jamais rentré.
Qui sait s'il est mort de froid ou s'il a fini par devenir la proie et sa proie son prédateur. Mais j'ai un doute là-dessus tout de même. Cela restait un bon chasseur. Mais ce n'est par vengeance ou perpétuation de la tradition familiale que je suis devenu chasseur. Non. Simplement je n'avais jamais connu que ça. C'était une nécessité. Et ta constante présence à mes côtés, celles des autres âmes aussi, avait tendance à faire de moi un appât de choix. Les âmes me suivent comme si elles sentaient que l'on était les seuls à les capter.
D'une certaine manière je leur ressemble un peu. À tous ses monstres que je chasse pour gagner mon pain. Peut-être est-ce aussi pour ça que ça me plaît autant de chasser. J'apprécie davantage la brève compagnie de ces créatures plutôt que celle des Hommes. Ou celle des morts.

Je sais que tu es en colère, Hedi. Tu l'as toujours été, pour une raison ou une autre.
Le fait que l'on soit enchaînés l'un à l'autre, inséparable, indissociable. Que tu sois là sans vraiment l'être. Les gamins qui me cherchaient et m'insultaient quand on était gosse. Les cons qui me cherchent et m'insultent encore aujourd'hui. Toutes ces filles qui me faisaient les yeux doux, m'approchait de trop près, à ton goût, de peur qu'elles puissent te remplace d'une quelconque manière, alors que c'est impossible, tu le sais bien...
Puis toutes ses tensions qui naissent dans le monde. Ces histoires de cristaux qui nous est complètement bénigne, surtout ici, à Norwen. Mais tout de même...

Tu m'as toujours surprotégé, trop même. Mais tu sais ? C'est quand même moi qui suis sorti le premier, p'tite sœur.
Cependant, je peux comprendre, on a plus que nous, ce qui nous lie, quoi que ce soit. Et sans doute que si tu avais besoin de protection, j'en ferais autant.

Malgré tout tu as peur, le monde est en train de s'agiter. Tu as peur, presque autant que tu es en colère. Je le sens, moi aussi. Mais t'as aucune raison d'avoir peur Hedi. Je suis là. Je t'abandonnerais pas. Parce que je t'aime, autant que je te déteste.  Alors me laisse pas non plus, tu veux ?