Traits de caractère:

Orca est le plus clair du temps joyeux, ce qui contamine aisément les autres ▷ pétillant et tout sourire ▷ amical et professionnel, il sait y faire lors de la première discussion avec les étrangers ▷ et très appliqué dans tous ce qu'il entreprend sans pour autant être un exemple d'homme studieux ▷ charitable, il ne ratera pas une occasion de vous rendre service et encore moins lorsque cela peu rimer avec rémunération ▷ compatissant, il aime pouvoir peuser le pour et le contre de chaque situation avant d'agir et il a la fâcheuse tendance à trouver une excuse à tout ▷ fuit l'adversité avec une profonde dévotion ▷ colérique lorsqu'il perd les pédales ou lorsque la fatigue s'accumule ▷ est d'un naturel pessimiste ▷ reste très possessif envers ses biens et ses proches ▷ jaloux comme pas deux ▷ hypocondriaque sur les bords.

Ton physique:

Petit roux d'un mètre soixante-huit à tout péter, pourvu de deux prunelles couleur chocolat fondu, d'un nez aquilin et d'un teint pour le moins clair... on dit souvent de moi que j'ai la carrure sèche - ce qui signifie pas pour autant qu'elle est dénuée de formes musculaires, hein - d'un vieil athlète. Mes cheveux broussailleux, à mon plus grand désespoir, restent un éternel problème pour moi tant il est impossible de les coiffer. Mais il paraîtrait que cela rajoute un petit bonus à mon air de mec détaché, mystérieux et quelque peu négligé. ( vous apprendrez très surement avec le temps que cette réputation est totalement fausse, ahah )

D'un point de vue vestimentaire, j'aime pardessus tout pouvoir me lover dans de grands pulls en laine ou en maille tricotée lorsqu'il fait un peu fraichou notamment le matin aux aurores. Parallèlement, je porte plus généralement des chemises larges et des bermudas aux designs compliqués et aux couleurs si criardes une fois assorties que cela pourrait très certainement bien vous arracher une petite larme pour la forme. Mais que voulez-vous, tant que c'est confortable à porter je ne vais pas m'attacher aux détails dérisoires relevant du code esthétique.

Enfin et pour tout artifice, je porte simplement une montre squelette que je monte, démonte et remonte moi-même depuis que j'ai appris les rudiments de l'horlogerie. Ça ainsi qu'un bracelet en acier inoxydable coulé de façon à représenter les mailles des cordages propres aux navires - je l'ai dérobé à mon père lorsque je devais être âgé de seize-ans environ. Avec son accord, bien entendu.

Ta réputation:

De façon qui parait plutôt logique en un sens, on me connait surtout dans les environs de Playa Del Sol comme étant un bon cuisinier qui se respecte et qui se démerde par ailleurs pas trop mal dans ce qu'il fait ( notez que je ne tient pas mon propre restaurant et que cela ne m'intéresse d'ailleurs pas le moins du monde - du moins pas pour le moment ) ; ainsi que comme mécanicien touche à tout qui peut éventuellement vous sauver la vie sur vous êtes dans la merde. C'est surtout ce dernier trait de ma personnalité qui amène autant d'étrangers à m'adresser la parole inopinément.

Hormis cela, je pense que si jamais je retournais à la cité de Somen, alors il y aurait des chances pour que certains se rappellent de moi comme étant le petit mécano aux prix abordables, ou bien comme fâcheux casse-cou professionnel. C'est que j'ai passé toute ma jeunesse dans les alentours de l'espace aérien avec mon père - à faire les quatre-cents coûts avec mes potes prédestinés à devenir pirates de l'air. Que voulez-vous, j'assume ; ça aussi ça forge une réputation.

Ta famille mon enfant ?

Pour tout vous avouer, j'ai bien un père qui doit encore résider - et ce en plus ou moins bonne santé - quelques part dans les quartiers de l'espace aérien de la cité de Somen. C'est là que j'ai passé toute mon enfance, à filer un coup de main à mon père dans l'arrière boutique tout en jouant aux petits chenapans au détriment des nombreux voisins peuplant le quartier.

Arrivé à ce stade de mon récit fort trépidant, vous vous demandez surement pourquoi je ne vous parle guère de ma mère. En réalité c'est très simple : je ne l'ai jamais connu. Selon les dires - douloureux - de mon pauvre père, cette dernière se serait tirée peu de temps après ma naissance. Soit disant que sa vie bien rangée de femme au foyer bonne à être aux petits soins de son mari tout en se coltinant le gosse dans les jambes du soir au matin, n'était pas une occupation très trépidante ni même taillée pour elle... Mon père ne s'est plus jamais posé dans une relation sérieuse avec une autre compagne - et ce même malgré ses airs de bûcheron rustre mais séduisant. Tant et si bien que j'ai toujours et resterait surement encore bien longtemps, fils unique.

Mon grand père, lui, est mort quelques mois après mon dix-huitième anniversaire. Ce qui selon mon père n'est pas plus mal puisqu'il était plus que temps que papy rejoigne mamie Dolorès, morte il y a de cela cinq ans.

A ma connaissance, hormis mon père, il ne me reste plus de famille à proprement parlé. Aussi je me contente d'envoyer quelques lettres à l'adresse de la boutique de mon père, une façon bien dérisoire d'essayer de garder le contact. Mais le système est si laborieux qu'il ne faut pas trop espérer de réponse. Peut-être qu'un jour il se foulera à venir me rendre visite ici, à Playa Del Sol. Même si je ne doute pas d'avoir le temps de faire le premier pas avant que cela n'arrive véritablement.

Depuis quand exerces-tu ton métier, si tu en possèdes un ?

J'ai commencé à toucher à la mécanique aux alentours de seize-ans, lorsque mes premiers poils ont commencés à pousser. Mais j'ai dû parfaire mon art et ainsi patienter jusqu'à mes dix-neuf ans pour pouvoir compter sur les pourboires, les rémunérations de dédommagement et ceux de remerciement pour le travail que je fournissais. C'est à l'âge de vingt-ans que la force des choses ( comprenez ici le pur hasard ) m'a poussé à m'engager comme mécanicien en titre sur un cargo de marchandise. Ce n'était malheureusement pas un poste à durée illimitée, si bien que j'ai dû rapidement me rendre à l'évidence et descendre mes maigres bagages à la première escale que la flotte marqua : le port de Playa Del Sol. Là les mois de galère se sont enchaînés, puis j'ai finalement réussi à me faire enrôler comme cuisinier dans une petite enseigne sans prétention à l'entrée de la rue Du Miam. Cela fera bientôt quatre ans que j'y demeure. Toujours le même poste, toujours la même piaule. Cependant sachez que mon quotidien peu coloré suffit amplement à me satisfaire.

La place de ton don dans ta vie ?

Pour vous représenter la chose d'une façon plus simple, je dirais que mon don m'est important - et plus ou moins utile surtout - à valeur de 20% dans ma vie de tous les jours, jusqu'ici. Comptez 18% pour mon aisance à l'apprentissage et 2% pour mes acuités d'homme volant. Le pire dans cette histoire, c'est que je ne force même pas le trait.

Qu'as-tu fait cette dernière année ?

Comme les trois années qui l'ont précédées. Je me suis appliqué dans mon job de cuisto et j'ai parallèlement réussi à me confectionner un petit réseau de connaissance propre à mes capacités de mécanicien histoire de toucher un petit bonus à la fin du mois. Quant au reste de mon temps, je l'ai chaudement utilisé pour flâner à Playa Del Sol et à profiter de ma petite vie rangée. C'est que ça me change quand même pas mal de Somen. Somen et sa brochette de nobles. Pas que je tienne à me faire arrêter pour propos diffamatoires, mais il faut simplement reconnaître que c'est tout de même pas la même population qui séjourne par ici - et que Playa Del Sol est quand même largement plus agréable à vivre au quotidien.

Que penses-tu des cristaux ?

Pas grand chose. J'espère sincèrement que celui d'Amérys ne dépérira pas. Parce que d'après ce que j'ai pu en entendre, ce n'est pas bien beau à voir chez les Ilgardiens. Et je ne suis pas encore assez con pour vouloir voir s'arrêter la prospérité de mon pays natal. A part ça, je trouve le mécanisme mystérieux des cristaux très intéressant et j'aimerais par ailleurs bien pouvoir aller l'admirer au Temple, un de ces quatre. Ce serait une occasion en or pour pouvoir mettre le nez dehors et partir à l'aventure - surtout que Somen ça me connait relativement bien pour le coup.

Des différents pays ?

Mon avis est plutôt mitigé sur ce sujet précis. J'estime qu'il faut voir une chose pour y croire, et surtout pour la juger. Aussi je préfère tenir ma langue. Mais il va sans dire qu'avec le peu d'information dont on peut disposer lorsque nous ne sommes pas d'espiègles aventuriers, je peux simplement m'extasier sur les contrées hautement marchandes de Xantu et que pour lesquelles je donnerais cher rien que pour y séjourner. Pour ce qu'il en est des deux autres pays restants, je préfère rester neutre. Je ne leur porte pas d'attention particulière, j'estime simplement que l'on peux difficilement les blâmer pour ce qui leur est arrivé par le passé - et notamment vis à vis d'Ilgarde. Si ce dernier pouvait juste éviter de polluer les environs du pays qui m'a vue naître et grandir, je serais plus serein.

Quel est ton plus grand rêve ?

Aussi con que cela puisse vous paraître venant d'un gars de vingt-quatre balais passés, je n'aspire qu'à couler des jours heureux en les rythmant entre mon boulot de cuisinier et mon rôle de mécanicien à mi-temps. Le tout sous un soleil rayonnant de milles feu de préférence. C'est là que vous vous dites que je n'ai jamais eu rêve de grandeur, et c'est la que je vous donne raison. Gravir les échelons en m'en salissant les mains, très peu pour moi.

Ton pire cauchemar ?

J'en sais trop rien, que mon petit quotidien bien ranger soit chamboulé d'un seul coup j'imagine. C'est que j'ai un mal de chien à mettre les pieds dans l'inconnu, vous voyez.

Que fais-tu à l'heure actuelle ?

Présentement, je m'arrache les cheveux pour trouver quoi répondre à votre questionnaire. Mais bientôt je me remettrais derrière les fourneaux pour le plus grand plaisir de mes clients. Puis ensuite je guetterais ma prochaine pause, bien méritée, pour attaquer les quelques réparations ( rémunérées ) que je dois encore régler. Mais avant ça, je compte bien aller me chercher un petit remontant.
Si vous voulez bien m'excuser-