Traits de caractère:
Palmyre, c'est une fille qui n'est pas très sûre d'elle, mais qui se force à l'être pour combler le vide. Elle voudrait bien s'enfermer, se fermer à ce monde extérieur qui fait tant de mal. Mais elle doit s'efforcer d'avancer, ou alors tout s'écroulerait totalement. Rester droite, la tête haute, et courageuse, telle est sa devise. A quoi cela sert de faire marche arrière lorsque plus rien ne nous attend ? Elle va avancer, quite à parfois paraître brusque dans ses gestes, ou des paroles, peut être pour masquer son mal être.
Bien qu'elle s'adressera tout à fait normalement à qui lui parlera, la jeune fille demeure toujours méfiante à l'égard de ce qui lui est étranger. Offrir des sourires, c'est gratuit, mais les mots, il faut savoir les peser. Elle fait toujours attention à ce qu'elle dit, à ne jamais en dire trop, et à ne pas parler a n'importe qui. Cela fait aussi partie de sa vie de voleuse, de ne faire ou de dire que ce qu'il y a de nécessaire. Et même si cette manière de faire pourrait faire croire qu'elle a le sang froid à toute épreuve, détrompez-vous. Car elle peut facilement se vexer, prendre colère lorsque quelque chose la gêne, bien qu'elle essaye de changer ce trait de caractère pour se parfaire.
Derrière ces manières de se faire discrète pour mieux dérober se cache une jeune fille généreuse et souriante. Elle n'aide cependant que ceux qui sont dans le besoin, tout comme elle, car elle estime les habitants des bidonvilles plus nécessiteux que ceux qui vivent de l'autre côté de ce décor.
Et puisqu'elle est jeune, elle est encore pleine de rêve, et espère plus que tout pouvoir faire quelque chose pour changer la situation de son pays.

Ton physique:

Elle n'a pas une chevelure flamboyante, ni les cheveux dorés comme le blé à la moisson. Non, il n'y a que de banals cheveux couleur ébène, courts, qui ne font que chatouiller son cou, et une mèche qui cache un peu son front, ou qui s'emmêlent à ses lunettes. Ah, ses lunettes. Indissociables elle et constituants pourtant un véritable fardeau sur son apparence. Lunettes rouges qui s'écrasent sur son nez, lunettes qui font tâches, tout simplement, en entourant ses yeux, tout aussi noir que ses cheveux.
Un visage rond, un regard plutôt méfiant, et voilà le visage de Palmyre. Aucune particularité chez elle, elle se fond dans la masse avec aisance. Qui va se soucier d'une adolescente se faufilant dans la foule ? Les passants auraient peut-être du rester sur leurs gardes, surtout lorsqu'ils verront que leurs bourses ne sont plus à leurs places. Palmyre joue avec son corps fin, sa petite taille pour mieux entrer dans le décor. Et même si elle aurait aimé être un peu moins banale, au moins est-elle plus apte à dérober sans se faire repérer.
Il lui suffit de choisir les bons vêtements. Ceux qui passent inaperçus, ceux qui lui permettent de voler les plus riches sans que l'on pense qu'elle n'est qu'une pauvre. Des vêtements sombres, sobres, aussi simples qu'elle. Parfois, il lui arrive même de se faire passer pour un garçon en cachant un peu ses formes naissantes. Qui va se soucier de ma voleuse si tout le monde pense qu'il n'y a pas de voleuse, mais un voleur ? Inutile d'en faire trop à son apparence, finalement. Palmyre préfère à cela ma subtilité.


Ta réputation:
Elle n'est pas née de la dernière pluie, mais n'a pas non plus une grande réputation. Dans les bidonvilles, elle est tout simplement une adolescente qui vole pour survivre, comme tous les enfants les plus turbulents, ou les plus démunis, lorsqu'ils ont l'âge de le faire. Aux yeux des enfants les plus jeunes, elle est comme une grande sœur, leur offrant de quoi se nourrir quand elle le peut. Parce qu'elle n'a pas un métier de rêve, ou un titre qui passe à l'échelle mondial. Elle n'est qu'une voleuse.

A Aktarr, il y a ceux qui naissent dans la richesse et l'opulence, et ceux qui naissent dans les bidonvilles. Palmyre est née d'une mère sujette à une maladie qui l'empêchait de travailler, et d'un père qui se cassait le dos du matin au soir, du côté des plus riches, pour leur apporter de la nourriture. Un jour nettoyait-il un restaurant chic contre quelques pièces, un jour devenait-il coursier pour traverser la ville brillante de fond en comble, pour livrer les plus beaux vêtements et les plus belles parures aux plus munis, financièrement parlant. Et même pas un pourboire ! Ce n'était pas énorme pour eux, un simple pourboire. La pauvre dame qui lui servait d'épouse avait beau lui dire de se calmer et de continuer son travail honnêtement, le père de famille commençait à chauffer intérieurement. Et un jour, il mentit. Un bijoux de haute valeur avait disparu ? Ce n'était pas de la faute du livreur, des voleurs l'avaient interceptés en son chemin. Voleurs qui étaient en réalité des camarades de galère, côté bidonvilles. Alors ils mentirent une seconde fois, puis cela arrivait bientôt en intervalles réguliers. Les affaires volés, ils les revendaient à la sauvette. Au debut, cela marchait à merveille. Ni Palmyre, ni sa mère ne savait ce qui se deroulait réellement sous leurs yeux. D'ailleurs, l'épouse avait même profiter de cette arrivée inattendue d'argent pour offrir à son enfant une éducation élémentaire. Palmyre apprit à lire, à écrire, à compter, ainsi que d'autres bases. Bien que ce ne fut pas une éducation des plus approfondies, ces quelques bases serviraient au moins à la fillette à se débrouiller seule pour en apprendre plus d'elle-même.
Palmyre apprit bien vite que sa nation était considérée comme une sorte de poubelle a cause de la chute de son Crystal, mais ce qui la frappa surtout était la manière à laquelle se comportait la population d'Ilgarde. En réalité, aucune entraide n'était née de ce malheur : les plus riches avaient décidés de rester aussi riche qu'avant et d'écraser le reste de la populace. Comme si seule l'élite avait le droit de vivre décemment. L'état de sa mère n'avait fait qu'empirer au fil des ans, et bientôt la jeune fille se mît à en vouloir au monde. Personne ne voulait aider Ilgarde, pas même sa présidente. Présidente qui préférait faire taire le problème plutôt que de tenter de le régler. Le pire arriva lorsque son père fut pris la main dans le sac concernant les bijoux volés. Ce fut un choc pour Palmyre et sa mère, et l'envoi de son père en prison fut la chute totale pour la petite famille. La jeune fille ne trouva rien d'autres à faire, à part voler les plus riches, se faufiler partout oú elle le pouvait pour ramasser le plus de monnaie possible. Pour elle, pour sa mère, et son père lorsqu'il sortira de prison.
Cependant, il y a un rêve qu'elle entretenait secrètement car elle le trouvait totalement stupide. Se rendre à Technologia, la cité scientifique, pour y trouver le moyen de redonner vie au Crystal de sa nation. Elle demeurait certaine qu'une solution s'y trouvait, là bas.