Traits de caractère:
Tu es une énigme, Idriss. Très souvent, on vient à penser que tu n’aurais pas dû naitre et pour ces gens, cela n’est pas forcément faux. La première chose à dire est que tu es d’une violence inouïe, tu te plais dans la souffrance physique, aussi bien la tienne que celle des autres et tu es passionné des grands combats où tu peux mettre ta force à l’épreuve. Tu aimes la puissance et cherches continuellement à éprouver cette dernière, à trouver toujours plus d’adversaire et à devenir toujours plus fort. Il n’y a pas pire addiction que le combat pour toi, à côté de cela tout alcool ne soûle guère plus que de l’eau. Tu voudrais te faire happer dans ces batailles, voir ton être se mêler à tout cela et ne plus jamais en ressortir, laissant ton âme là où tu penses qu’elle doit être. Tu es quelqu’un de brutal, de violent et bien que tu sois tout de même assez vif d’esprit pour ne pas en venir aux poings tout de suite, bien souvent tu n’hésites pas et proposes de régler tes différents dans un affrontement. Tu es assez intelligent, également, pour ne pas non plus foncer dans le tas inutilement et réfléchir un peu avant. Bien souvent, on te prend pour une brute épaisse et rien d’autre. Pourtant, tu es un grand idéaliste, Idriss, la différence avec d’autres personnes est que ton idéal, toi, est à des lieux de l’idéal habituel. Tu n’as aucune pitié, n’éprouve pas de compassion et on dit bien souvent que ton cœur est fait de glace, incapable de ressentir la moindre émotion. La vérité serait que ton passé t’as fait devenir ainsi, tu as vu la souffrance, la mort et la solitude bien trop souvent pour t’émouvoir de quoi que ce soit désormais. Tu n’agis généralement que dans ton intérêt, sauf lorsque tu es payé pour faire quelque chose. Laisser mourir une personne sous tes yeux ? Cela ne te posera aucun souci. Dans ces instants, ta plus grande bonté est de lui offrir la mort de tes mains pour abréger ses souffrances et l’inscrire dans ton histoire. Pour faire simple, Idriss, tu es comme ces êtres démoniaques dans ces contes pour enfants, ces méchants qui, sans pitié, tentent de détruire le monde. La seule différence entre eux et toi est sans doute votre aspiration finale. Car que désires-tu dans ta vie ?

Ton physique:
Tu es quelqu’un de très imposant, Idriss. Un mètre quatre-vingt-dix, une musculature suffisamment prononcé pour que personne ne se trompe sur ta personne. Bien sûr, tu n’es pas un cube. Mais tu es bien travaillé, il faut l’admettre. Tes iris sont rouges, un rouge inquiétant, angoissant. Pourtant, tes cheveux ne sont pas blancs, tu es loin d’être albinos, alors que signifient ces yeux ? Tu as entendu dire que pour les gens de Xantu, les yeux finissent par devenir ceux d’un animal selon la pureté d’une personne. Alors pourquoi les tiens ressemblent à ceux d’un démon ? Beaucoup de gens parlent de cela, disent qu’il s’agit du sang des innocents que tu as tué qui est resté collé à ta rétine. Tu les laisses dire, tu ne démens jamais ce genre de rumeurs, préférant que les gens puissent penser de telles choses de toi. Ta longue chevelure noire d’encre est également un signe distinctif chez toi, il est rare de voir des hommes avec une telle longueur et une telle épaisseur de cheveux, parfois, souvent même, ils tombent sur une partie de ton visage mais tu ne t’en émeus pas plus que cela. Tes traits sont dur, froids, ils ne te vieillissent pas tout comme ils ne te rajeunissent pas. Non, tu fais bien ton âge, Idriss, tu n’en as absolument pas honte. Tu sembles impassible la plupart du temps, tu n’es pas inexpressif mais en général tes émotions ne se lisent que légèrement sur ton visage, tu n’es pas dans l’excès. Sauf dans certaines situations où là, ton visage change du tout au tout et paraît terriblement différent de d’habitude. En ce qui concerne tes vêtements, tu portes plus principalement des tenues légères, des longs vêtements de toiles qui te permettent de ne pas trop souffrir de la chaleur de ton pays. Tu mets tout de même des habits divers et variés, il n’est pas rare de te voir dans des vêtements typiques d’un autre pays. En revanche, lorsque tu pars en mission, tu portes souvent la même chose, une légère armure de plaques rouges qui couvre ton torse, tes épaules et tes jambes. Cette armure, elle contribue à ta renommée, à te faire connaître.

Ta réputation:
Ta violence, ta soif de puissance et ton arrogance ne te rende pas des plus appréciés à Orr, tu dois le reconnaître. Les religieux ne te portent pas dans leurs cœurs et certains te craignent même parfois, tant tu ne portes pas à ton cœur ces histoires de cristaux et de respects d’une doctrine que tu n’as pas choisi. Tu es une erreur au sein de ta nation, Idriss, eux qui sont si respectueux, le lieu d’accueil même du Cristarium, tu n’as pas ta place ici. Xantu ne t’apprécie pas, on ne te parle peu et bon nombre de rumeurs courent à ton sujet. Des bruits dont le but premier est de t’isoler du reste de la population, on désire que les enfants te craignent, que les adultes te fuient et que tu ne puisses jamais côtoyer qui que ce soit. A Amérys, la situation est à peu de choses près la même, si ce n’est que tu es moins connu là-bas. Tu les trouves pathétiques à vénérer un arbre en plus de ce caillou que tu voudrais voir disparaître donc tu évites ces lieux, n’y allant que lorsque tu n’as pas d’autre choix ou que tu t’ennuies. Norwen est un pays neutre et sans religion, aussi ne pensent-ils ni bien, ni mal de toi. Quant à Ilgarde, tu es plutôt bien vu là-bas, ta force et tes convictions s’accordant sans peine à cette nation en plein déclin.

Ta famille mon enfant ?
Famille ? Tu n’en as pas réellement eu. Tu es un orphelin, un de ces pauvres gosses parmi tant d’autres qui crèvent la faim dans les bas quartiers des grandes villes. Tu as réussi à t’en sortir en volant beaucoup et en étant fort. Car dans ce monde, seul les forts vivent, les faibles, eux, meurent. Comme tous ces camarades des rues que tu as vu mourir devant toi, de faim, de froid ou à cause de blessures causés par les forts.
Depuis quand exerces-tu ton métier, si tu en possèdes un ?
Ce métier de mercenaire, tu le pratiques depuis presque deux dizaines d’années. Tu as commencé très jeunes, aux environs de dix-sept ans, à te battre pour de l’argent, à avoir un réel but dans tes actes.
La place de ton don dans ta vie ?
Il prend toute la place. Son don, il fait partie de toi, il exploite ton corps et de fait, il est toi tout entier. Tu ne t’imaginerais pas avec autre chose et tu as déjà du mal à comprendre comment font ceux qui ont un don ne leur donnant pas ce rapport avec leurs corps.
Qu'as-tu fait cette dernière année ?
Comme d’habitude, tu as effectué ton travail, Idriss. Tu es un mercenaire sans foi ni loi, aussi tu ne fais que ce qu’on te demande. Mais en dehors de ton travail, tu as continué de cultiver ta haine du culte des cristaux, ces hypocrites qui, bien caché derrière leurs murs opulents, ne font rien d’autre que de contribuer à la misère du monde. L’humanité se suffit à sa survie, elle n’a besoin de personne pour survivre.
Que penses-tu des cristaux ?
Des entraves à la liberté et à tes convictions. Le genre humain à trop tendance à se reposer sur ces derniers pour absolument tout, cela ne peut que conduire le monde à sa perte.
Des différents pays ?
Tu exècres ton pays, Xantu, refuge actuel du Cristarium. Tu hais également Amérys, ces pleutres cachant leurs faiblesses derrière leurs fois aveugles envers un arbre ridicule et le cristal. Norwen est et restera neutre envers les autres, aussi tu décides de rester de marbre envers eux. Quant à Ilgarde… Ils se sont libérés du joug du cristal, ils te semblent merveilleux à tes yeux.  Tu ne te rends pas vraiment compte de l’état du pays, ou tu ne t’en soucies pas réellement. Tout changement ne s’accompagne-t-il pas d’une période difficile ?
Quel est ton plus grand rêve ?
Voir le cristarium s’effondrer, de tes mains si possibles.
Ton pire cauchemar ?
Ne pas pouvoir éprouver ta puissance comme tu le souhaites et mourir sans avoir pu te battre tout ton soûl.
Que fais-tu à l'heure actuelle ?
Comme toujours, tu travailles, tu t’entraînes, tu rôdes pour rencontrer des gens, éprouver leurs forces… La routine. Et tu restes en retrait, tu observes les fourbes du Cristarium, pour l’instant.